Cette équipe de l'Université de Sheffield a mené un examen très complet des facteurs de détresse psychologique chez les professionnels de santé pendant les grandes pandémies, dont la pandémie de COVID-19. Cette analyse, présentée dans la revue Frontiers in Psychiatry révèle, entre autres conclusions, que les infirmières et les femmes professionnelles de santé sont les plus à risque de détresse psychologique.
A compter du 25 février 2021, la vaccination contre la COVID-19 sera ouverte à tous les médecins de ville qui le souhaitent, sur la base du volontariat. Cette nouvelle étape de la campagne vaccinale fait suite à la recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 2 février et concernera les patients de 50 à 64 ans inclus avec facteurs de comorbidité.
La pandémie aura apporté des changements de fond dans l’organisation du système de santé et de l'accès aux soins : ici, c’est une diminution de 79% des consultations « physiques » en soins primaires et une multiplication par plus de 50 du nombre de téléconsultations qui sont rapportées par cette étude menée en Ontario, à paraître dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).
Combien de temps dure une visite chez le médecin ? L’analyse de ces chercheurs de l'Université du Minnesota des dossiers de santé électroniques apporte, dans la revue Medical Care, des données actualisées qui peuvent contribuer à une meilleure organisation de la prise de rendez-vous et d'autres protocoles, et à optimiser l'utilisation du temps des médecins. En particulier en période de pandémie, où l'attente des patients doit être réduite au maximum.
La télémédecine est devenue une pratique plus courante avec l’épidémie COVID-19 et a permis de limiter considérablement les visites chez le médecin et à l'hôpital et d’assurer ainsi une continuité des soins tout en préservant la sécurité de tous. Cette recherche, présentée dans la revue Information Systems Research révèle qu'une utilisation plus large de la télémédecine, ici in situ dans les salles des Urgences, à l’hôpital, peut également apporter des résultats positifs pour les patients comme pour les personnels de santé.
Les interventions de certains praticiens non pris en charge par la sécurité sociale sont en partie remboursées par certaines mutuelles. Mais sous quelles conditions ?
La sécurité sociale ne prend pas en charge les consultations de médecine manuelle ; en revanche certaines mutuelles remboursent une partie des consultations dispensées par des ostéopathes et des chiropraticiens.
L’épidémie COVID-19 a brutalement modifié l'interaction médecin-patient, la pratique passant de la médecine présentielle (« hands-on ») à la médecine distancielle (« hands-off). Des médecins de soins primaires réfléchissent ici, avec ces quelques mois de recul, à la signification du toucher dans la pratique clinique et à la façon dont les soins virtuels transforment cet aspect pourtant jusque-là primordial. Ces réflexions, présentées dans les excellentes Annals of Family Medicine, rappellent, au-delà de l’exercice pratique, toute la symbolique du toucher dans la dispensation des soins.
Cegedim Logiciels Médicaux vient d’obtenir l’agrément Identifiant National de Santé (INS) pour ses logiciels Crossway et Médiclick. Cette nouvelle certification qui garantit le partage, de manière fiable et sécurisée, des données de santé d’un patient entre les différents acteurs de sa prise en charge, apporte une preuve de l’engagement de l’Éditeur dans la e-santé, avec des solutions sécurisées et interopérables.
Cegedim Logiciels Médicaux, principal éditeur français de logiciels destinés aux professionnels de santé, vient de recevoir l’agrément du Centre National de Dépôt et d’Agrément (CNDA) pour l’intégration et le déploiement de l’INS dans ses logiciels Crossway et Médiclick.
Ces niveaux élevés de détresse évalués au plus fort de la pandémie COVID-19, chez les infirmières et les médecins ne sont certes pas une surprise. Mais avec la moitié des effectifs atteints de symptômes dépressifs, l’étude présentée dans la revue General Hospital Psychiatry montre toute l’ampleur de ces effets psychologiques chez les personnels de santé. Des données qui montrent toute l’urgence de mettre en place de nouveaux protocoles à l’hôpital pour répondre à ce type de crise sanitaire.
Dans la crise sanitaire inédite que nous venons de traverser, les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) se sont souvent avérées précieuses dans la prise en charge et le suivi de patients suspectés ou atteints par la COVID-19. Coordination et partage d’information ont en effet permis, en ville et en lien avec l’hôpital, d’accueillir et d’orienter les patients rapidement et efficacement.