La kinésiologie, souvent perçue comme une discipline énigmatique, se révèle être un domaine de carrière prometteur, en particulier pour celles en quête de reconversion professionnelle. En tant que métier centré sur l'harmonie du corps et de l'esprit, il offre des perspectives uniques dans le domaine de la santé et du bien-être.
Ici, nous examinerons de près le métier de kinésiologue, son potentiel, les opportunités de formation et les perspectives dans ce secteur.
Le travail par quarts et surtout de nuit provoquent des troubles du sommeil chez plus de la moitié des personnes qui suivent ces rythmes décalés, conclut cette nouvelle étude de chercheurs en psychiatrie de l'Institut de santé mentale GGZ Drenthe (Pays-Bas). Les conclusions, publiées dans la revue Frontiers in Psychiatry, alertent ainsi sur le risque très élevé de troubles du sommeil, et de comorbidités associées -dont la maladie cardiaque- en particulier chez certains groupes de population identifiés ici comme plus vulnérables à ces effets.
Alors que les soins primaires représentent 4 à 5 % des émissions mondiales de carbone, de nombreuses organisations de santé ont appelé à la mise en œuvre d'actions de développement durable dans les soins de santé. Cependant, les mesures de développement durable en médecine générale sont rarement mises en place par les médecins. Plusieurs équipes de recherche et sociétés savantes travaillent à identifier les actions appropriées et réalisables.
Boostée par la nécessité lors de la pandémie COVID, la télémédecine a connu un développement accéléré ces toutes dernières années : de 80.000 téléconsultations recensées en France en 2019, on est passé à 9,4 millions de téléconsultations en 2021, en pleine pandémie.
Avec un avantage collatéral, une réduction considérable de l'empreinte carbone des soins de santé. Des méta-analyses récentes précisent cet impact croissant de la consultation virtuelle sur la durabilité environnementale des soins mais appellent aussi à mieux cerner les conditions et les écueils possibles de cette forme de médecine plus durable.
C’est une première approche de la révolution qui pourrait être déclenchée par l’intelligence artificielle dans les soins de santé, qui nous est proposée par cette équipe de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York). Cependant cette première perspective, obtenue par la modélisation, nous permet d’en appréhender à la fois l’ampleur et les limites. Des conclusions, présentées dans les Annals of Internal Medicine, qui soulignent la nécessité d’une utilisation très prudente de l‘IA dans la prédiction des risques et les soins.
Cette équipe de médecins du Massachusetts General Hospital (Boston) suit la tendance de la prévalence de l’épuisement professionnel chez les médecins. L’étude, publiée dans le JAMA Network Open, suggère un taux d'épuisement professionnel à la hausse -ici aux États-Unis. Une tendance qu’il s’agit d’inverser de toute urgence, non seulement pour les praticiens eux-mêmes mais aussi parce qu’elle représente une menace pour la capacité du système de santé à apporter des soins de qualité.
Le Code de la Santé publique le dit : l’infirmier(e) libéral(e) (IDEL) « exerce son activité en toute indépendance, sans lien de subordination, et dans le respect des règles de la profession (…) ». L’IDEL qui exerce en tant que travailleur indépendant, bénéficie, au contraire son homologue salarié hospitalier, d’une grande latitude dans l’organisation de son emploi du temps et la gestion de son activité.
Ces chercheurs du Mass General Brigham (MGB, Boston) confirment que la précision des résultats de ChatGPT atteint près de 72 % dans toutes les spécialités médicales et phases de soins cliniques et jusqu’à 77 % pour le diagnostic. De nouvelles données, publiées dans le Journal of Medical Internet Research, qui mettent en évidence le potentiel de l’IA pour accroître l’accès à l’information et l’efficacité des soins de santé.
Dévoué au bien-être et à l’autonomie de ses patients, le kinésithérapeute est souvent contraint de négliger sa propre santé et sa qualité de vie. La profession confrontée aux évolutions de fond du système de santé souffre aussi : ainsi plus de 4 kinés sur 10 se déclarent peu ou pas du tout satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et personnelle et jugent insuffisante leur qualité de vie au travail (QVT).
L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner le diagnostic et la médecine personnalisée, il est temps que les cliniciens se forment à l’analyse des risques et plus largement aux probabilités, souligne cette équipe d’experts de l'Université du Maryland (UMSOM).
Ainsi, si les outils d’aide à la décision basés sur l’IA sont désormais intégrés à de nombreux logiciels de gestion, la valeur ajoutée de ces nouvelles technologies dépend bien de la façon dont les médecins interprètent et répondent à ces prévisions, ce qui exige des compétences qui font toujours défaut à beaucoup d'entre eux, souligne cet article, publié dans le New England Journal of Medicine (NEJM).