Médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens et infirmier(e)s, la démographie des différentes professions de santé est un des facteurs majeurs de l’offre et de l’accès aux soins. Mais ce n’est pas le seul : la modification du paysage sanitaire, avec notamment le développement de nouvelles structures pluridisciplinaires visant à mieux répondre, sur les territoires, aux besoins de soins mieux coordonnés a également changé la donne.
Il y a moins d’une quinzaine d’années, le Code de la santé publique définissait une nouvelle forme d’exercice libéral pluriprofessionnel pour les professionnels de santé, en créant les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) et les centres de santé (CS). De nouvelles structures visant à mieux répondre, sur les territoires, aux besoins d’accès et de coordination des soins pour les patients, et au besoin de regroupement des professionnels de santé.
Les professions libérales sont soumises à certaines obligations particulières, fiscales et comptables. Pour répondre à ces exigences, le professionnel de santé : médecin généraliste, IDEL, kiné… dispose de plusieurs solutions, certaines plus onéreuses que d'autres. Explorez-les en détail ici.
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C’est certainement l’une des grandes avancées favorisées par cette crise sanitaire et elle semble être là pour durer, souligne cette enquête de la Syracuse University. La télésanté a gagné en popularité pendant la pandémie et plus de 40% des professionnels de santé interrogés continueront de la pratiquer après la pandémie .Cette étude, présentée dans le Journal of Medical Information Research (JMIR) montre parallèlement que la pratique, pour la majorité des médecins répond aux 3 conditions d’une médecine « efficiente », la qualité, l'accès et le coût.
Les personnels de santé sont en première ligne et forment un groupe prioritairement exposé aux patients infectés par les virus en circulation. Mais ce que confirme cette étude de biologistes du Royal College of Surgeons in Ireland (RCSI, Dublin), menée durant l’épidémie de COVID-19, c’est que les professionnels de santé constituent précisément un échantillon prédictif de la progression de l’infection. L’équipe irlandaise suggère ainsi, dans la revue PLoS ONE que les personnels de santé pourraient former un système d'alerte précoce pour de futures épidémies.
Quelques études, mais peu encore, ont alerté sur la détresse émotionnelle qui touche les soignants en ce pic de la pandémie. Cette étude de chercheurs de l’Université de l’Utah voit déjà plus loin : au-delà de soutenir aussi la santé mentale des personnels de Santé, l’hôpital parviendra-t-il à garder ses ressources en soignants, une fois la crise passée. L’étude, publiée dans le JAMA Network Open révèle en effet -ici aux Etats-Unis- que les personnels de santé, en particulier ceux qui sont chargés de famille, souhaiteraient réduire leurs heures de travail voire quitter le système de santé à l’issue de l’épidémie de COVID.
Quel que soit le pays considéré, il existe une petite proportion de la population qui reste réticente voire opposée à la vaccination et ce groupe pourrait faire toute la différence pour l’atteinte de la couverture vaccinale nécessaire à stopper la circulation du virus. Cette étude de la Washington State University (WSU) montre toute l’importance du rôle des médecins généralistes -ou de soins primaires- dans le processus d’information, de sensibilisation et d’adoption du vaccin contre la pandémie.
Cette équipe de l'Université de Sheffield a mené un examen très complet des facteurs de détresse psychologique chez les professionnels de santé pendant les grandes pandémies, dont la pandémie de COVID-19. Cette analyse, présentée dans la revue Frontiers in Psychiatry révèle, entre autres conclusions, que les infirmières et les femmes professionnelles de santé sont les plus à risque de détresse psychologique.
A compter du 25 février 2021, la vaccination contre la COVID-19 sera ouverte à tous les médecins de ville qui le souhaitent, sur la base du volontariat. Cette nouvelle étape de la campagne vaccinale fait suite à la recommandation de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 2 février et concernera les patients de 50 à 64 ans inclus avec facteurs de comorbidité.