C’est une première approche de la révolution qui pourrait être déclenchée par l’intelligence artificielle dans les soins de santé, qui nous est proposée par cette équipe de l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai (New York). Cependant cette première perspective, obtenue par la modélisation, nous permet d’en appréhender à la fois l’ampleur et les limites. Des conclusions, présentées dans les Annals of Internal Medicine, qui soulignent la nécessité d’une utilisation très prudente de l‘IA dans la prédiction des risques et les soins.
Cette équipe de médecins du Massachusetts General Hospital (Boston) suit la tendance de la prévalence de l’épuisement professionnel chez les médecins. L’étude, publiée dans le JAMA Network Open, suggère un taux d'épuisement professionnel à la hausse -ici aux États-Unis. Une tendance qu’il s’agit d’inverser de toute urgence, non seulement pour les praticiens eux-mêmes mais aussi parce qu’elle représente une menace pour la capacité du système de santé à apporter des soins de qualité.
Le Code de la Santé publique le dit : l’infirmier(e) libéral(e) (IDEL) « exerce son activité en toute indépendance, sans lien de subordination, et dans le respect des règles de la profession (…) ». L’IDEL qui exerce en tant que travailleur indépendant, bénéficie, au contraire son homologue salarié hospitalier, d’une grande latitude dans l’organisation de son emploi du temps et la gestion de son activité.
Ces chercheurs du Mass General Brigham (MGB, Boston) confirment que la précision des résultats de ChatGPT atteint près de 72 % dans toutes les spécialités médicales et phases de soins cliniques et jusqu’à 77 % pour le diagnostic. De nouvelles données, publiées dans le Journal of Medical Internet Research, qui mettent en évidence le potentiel de l’IA pour accroître l’accès à l’information et l’efficacité des soins de santé.
Dévoué au bien-être et à l’autonomie de ses patients, le kinésithérapeute est souvent contraint de négliger sa propre santé et sa qualité de vie. La profession confrontée aux évolutions de fond du système de santé souffre aussi : ainsi plus de 4 kinés sur 10 se déclarent peu ou pas du tout satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et personnelle et jugent insuffisante leur qualité de vie au travail (QVT).
L’intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner le diagnostic et la médecine personnalisée, il est temps que les cliniciens se forment à l’analyse des risques et plus largement aux probabilités, souligne cette équipe d’experts de l'Université du Maryland (UMSOM).
Ainsi, si les outils d’aide à la décision basés sur l’IA sont désormais intégrés à de nombreux logiciels de gestion, la valeur ajoutée de ces nouvelles technologies dépend bien de la façon dont les médecins interprètent et répondent à ces prévisions, ce qui exige des compétences qui font toujours défaut à beaucoup d'entre eux, souligne cet article, publié dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
L’intelligence artificielle (IA) est enn train de révolutionner le diagnostic et la médecine personnalisée, il est temps que les cliniciens se forment à l’analyse des risques et plus largement aux probabilités, souligne cette équipe d’experts de l'Université du Maryland (UMSOM).
Ainsi, si les outils d’aide à la décision basés sur l’IA sont désormais intégrés à de nombreux logiciels de gestion, la valeur ajoutée de ces nouvelles technologies dépend bien de la façon dont les médecins interprètent et répondent à ces prévisions, ce qui exige des compétences qui font actuellement défaut à beaucoup, soulignent ces experts dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
Lorsqu’un patient se présente aux Urgences avec un essoufflement et mentionne un antécédent d'insuffisance cardiaque congestive, la probabilité que le médecin urgentiste teste le patient pour une embolie pulmonaire est réduite d'un tiers- même si l’embolie pourrait être la cause de l'essoufflement. Cette étude menée par une équipe de cliniciens de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA) sensibilise ainsi les médecins urgentistes à ce biais d’ancrage fréquent qui consiste dans ce cas à négliger, parfois, la recherche de caillots sanguins dans les poumons.
La multimorbidité a-t-elle un impact sur le traitement des maladies chroniques et doit-elle influer sur les décisions thérapeutiques ? C’est la question que se pose cette équipe de l’Université de Glasgow, à travers une large méta-analyse de la littérature : de nombreuses personnes vivent avec plusieurs affections de longue durée (ALD), mais, « du coup » il devient difficile de décider du traitement le plus approprié, car on ignore si les traitements indiqués pour une condition en particulier, fonctionnent aussi bien chez les patients atteints de plusieurs affections.
Ces experts de la George Washington University School of Medicine et des National Institutes of Health (NIH) l’affirment, « il n'est pas encore temps d'enlever les masques dans le cadre des soins de santé ». Ce nouveau commentaire d'experts en maladies infectieuses publié dans les Annals of Internal Medicine, assure, que pour la sécurité des patients, le port du masque doit être maintenu dans les établissements de soins de santé.