Dans le monde, près de 37 millions de personnes vivent avec le VIH. Cette étude d’une équipe de la Rutgers Health suggère que la télésanté pourrait être une option particulièrement efficiente à long terme pour ces personnes vivant avec le VIH, leur permettant potentiellement d'économiser du temps, de l’énergie et des dépenses liés aux visites médicales -plus fréquentes- en personne. Ainsi, chez ce groupe de patients, les personnes recevant des soins en personne avant la pandémie de COVID-19 se sont particulièrement bien adaptées aux rendez-vous de téléconsultation ou de télémédecine, observant de manière rigoureuse les schémas thérapeutiques, avec à l’appui de bons résultats de santé.
Si ce principe est aujourd’hui bien admis que la continuité des soins permet non seulement de garantir au patient la meilleure qualité des soins possible, mais aussi de réduire la nécessité de consultations et d’hospitalisations répétées, en particulier aux services des urgences. C'est la conclusion de cette équipe de médecins de l’Université de Calgary (Canada) qui rappelle que cette continuité qui passe principalement par une continuité relationnelle entre un patient et son médecin « de famille », mais de plus en plus, avec l’augmentation des temps partiels, par la coordination entre plusieurs médecins au sein du même cabinet ou de la même clinique.
Les consultations vidéo à distance sont également adaptées à la prise en charge de certains problèmes de santé mentale et précisément associées à une réduction de la dépression et de l'anxiété éprouvées par les patients, conclut cette équipe de médecins et de psychologues de l’Université d’Heidelberg. L’équipe décrit, dans le British Medical Journal, un programme de traitement à distance avec un effet positif, modeste mais significatif, et très probablement plus accessible par certains patients.
« Lorsqu’un patient se sent jugé par son médecin, il a peut-être raison, c’est peut-être bien le cas », relève cette équipe du Stevens Institute of Technology (New Jersey). Alors qu’en ce qui concerne sa santé, le patient est censé de pas faire de secret avec son médecin, que sans un exposé franc des symptômes et des signes cliniques, il n’est pas possible au professionnel de santé de poser le bon diagnostic, la condition est que le patient ne perçoive pas une désapprobation de la part de son médecin.
L'intelligence artificielle (IA) peut transformer les pratiques de santé en offrant des services médicaux dans les déserts médicaux (télémédecine), en permettant la chirurgie robotique, en offrant de meilleurs diagnostics, des traitements plus précoces et des conseils santé mieux personnalisés. Cependant l’IA a aussi ses biais, ses limites, et son impact environnemental. Alors que les soins de santé ont une empreinte carbone élevée et que l'IA devient un outil clé de la santé, la réflexion éthique ne doit pas oublier son impact négatif sur l'environnement.
Les dentistes devraient assumer un rôle clé qui pourrait sauver de nombreuses vies, conclut cette équipe de l’Université Rutgers (New Jersey). Cette nouvelle revue de la littérature, proposée dans le Journal of the American Dental Association, place désormais en première ligne les chirurgiens-dentistes dans le dépistage de maladies telles que le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), un trouble qui touche des millions de personnes dans le monde, encore trop rarement traité et pourtant lié à de graves risques pour la santé, dont les maladies cardiovasculaires et la neurodégénérescence.
Les téléconsultations ou consultations « numériques », par ordi ou smartphone améliorent les chances des patients de recevoir un traitement optimal, conclut cette équipe de Amsterdam University Medical Center (UMC). Une chance démultipliée- par 4- de recevoir le traitement le mieux approprié, selon ces données publiées dans la revue Nature Medicine et présentées simultanément lors de la conférence annuelle de la Société européenne de cardiologie (ESC).
Cette étude d’une équipe de l’Université Drexel (Philadelphie), la première à démontrer que le changement climatique est un nouveau facteur de report voire d’annulation des consultations médicales, contribue sans doute aussi à expliquer les rappels innombrables de ces rendez-vous, lorsque pris par l’intermédiaire de plateformes. Des données présentées dans l’American Journal of Preventive Medicine qui, plus sérieusement, montrent la vulnérabilité accrue des patients âgés de 65 ans et plus, atteints de comorbidités chroniques, et qui se retrouvent, en cas de pics de température notamment, dans l’impossibilité d’honorer leurs rendez-vous médicaux.
En ce qui concerne les pathologies oculaires et les troubles de la vision, l'intelligence artificielle (IA) semble bien surpasser les médecins, conclut cette étude menée à l’Université de Cambridge. En d’autres termes, conclut l’analyse publiée dans PLoS Digital Health, les connaissances cliniques et les capacités de raisonnement de GPT-4 se rapprochent voire dépassent le niveau des ophtalmologistes spécialisés.
L’un des auteurs principaux, le Dr Arun Thirunavukarasu confirme ici que l'IA pourrait aider à « trier » les patients souffrant de problèmes oculaires, à décider quels cas sont des urgences qui doivent être prises immédiatement en charge par un spécialiste, quels sont les cas qui peuvent être gérés par un médecin généraliste et quels sont les cas ne nécessitant pas de traitement.
Si ce principe est aujourd’hui bien admis pour garantir au patient la meilleure qualité des soins possible, leur continuité permet aussi de réduire la nécessité de consultations et d’hospitalisations répétées, en particulier aux services des urgences, conclut cette équipe de médecins de l’Université de Calgary (Canada). Cette continuité qui passe principalement par une continuité relationnelle entre un patient et son médecin « de famille », mais aussi et de plus en plus, avec l’augmentation des temps partiels, par la coordination entre plusieurs médecins au sein du même cabinet ou de la même clinique.