Si le Code de santé publique inclut dans les champs d'intervention des chirurgiens-dentistes, en plus des dents, de la bouche et des maxillaires, les tissus attenants, ce n’est pas l’avis ni de la Direction générale de la Santé pour ce qui concerne les injections de produits injectables de comblement des rides. La secrétaire d'Etat à la Santé a interdit, le 12 février, aux chirurgiens-dentistes de procéder à des injections d'antirides pour regonfler les lèvres de leurs patients.
Cet article du Jama, montre que les Etats-Unis déjà dotés d’une réglementation rigoureuse en matière de transparence, s’apprêtent à renforcer encore le principe des déclarations publiques d’intérêts (Transparency Reports) sur les conventions et rétributions passées par l'industrie pharmaceutique au profit des médecins et des hôpitaux universitaires. Le Centre des assurances maladie Medicare & Medicaid (CMS) a publié en décembre dernier, de nouvelles mesures, qui selon la tradition américaine, sont ouvertes aux commentaires du public jusqu'au 17 février 2012.
Après minuit, dans presque la moitié des secteurs, la permanence des soins assurée par les médecins libéraux s’arrête. Pourtant les relais avec les services hospitaliers restent fragiles. Dans seulement 71% des départements, au moins 60% des généralistes sont volontaires pour les gardes. C’était 85% des départements, il y a 5 ans. Les effets délétères de la pénurie de médecins volontaires et de médecins tout court se fait désormais sentir.
Seringues, lancettes, guides de cathéters… Nous produisons chaque année 360 tonnes de déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants. Un arrêté, publié au Bulletin Officiel va permettre la mise en place d'un dispositif spécifique de collecte sur l’ensemble du territoire. Objectif du Ministère de l’Ecologie, 60 % des DASRI perforants des patients en auto-traitement, devraient être collectés d’ici à 6 ans.
En cause l’insécurité de l’emploi bien sûr, mais également le manque d’information et le mode de management… Selon cette étude, le stress au travail aurait explosé de 40% et le taux d'absentéisme de 25%. C’est une étude irlandaise, mais nous aurons probablement des enseignements à en tirer. Les conclusions de cette large enquête, qui a porté sur des fonctionnaires, viennent d’être publiées dans la revue spécialisée en Santé au travail, Occupational Medicine.
C’est le Syndicat National Des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes Réanimateurs Élargi (SNPHAR) qui informe qu’une partie des salaires de février des médecins de l’AP-HM, correspondant aux indemnités de sujétions pour participation à la permanence des soins, gardes et astreintes de nuit et de jours fériés, ne sera pas versée.
La nouvelle vient de tomber et elle a sidéré l'ensemble des médecins de l'AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille), écrit le SNPHAR dans son communiqué.
La médicalisation et la qualité de prise en charge du patient doivent aussi valoir lors de la permanence des soins, en biologie médicale. Ces 2 principes fondamentaux sont aujourd’hui réaffirmés par 9 organisations de syndicats professionnels, représentant la très grande majorité des 11.000 biologistes médicaux en France, qui rappellent que seule leur expertise peut garantir la qualité du service au patient.
Cette norme européenne, proposée par Afnor (groupe associatif-Loi de 1901), prévoit un ensemble d'exigences essentielles en chirurgie esthétique et des recommandations de bonnes pratiques. C’est une norme d’application volontaire qui propose aux professionnels des références communes sur lesquelles s’appuyer, s’ils y adhèrent, pour mettre en place une qualité de service cohérente et restaurer la confiance des patients. Afnor invite jusqu’au 26 mars professionnels et usagers à donner leur avis sur son site et prévoit une mise en place courant 2013.
Des médecins qui pratiquent à l’hôpital jusqu’à 12 fois le tarif de l’Assurance maladie, c’est ce qu’avait dénoncé 60 millions de consommateurs. La fin du secteur privé, c'est ce que demandent aujourd’hui dans Libération près de 200 grands médecins hospitaliers. Un manifeste pour la fin des activités libérales dans les hôpitaux, des activités qui concerneraient 1.864 sur les 45.000 médecins hospitaliers.
Le gouvernement vient de publier le 22 mars 2012, un décret modifiant l'option de coordination conventionnelle contraignant les complémentaires Santé à rembourser l’intégralité des compléments d'honoraires plafonnés des médecins spécialistes du secteur 2, la condition étant que ceux-ci limitent ces compléments à 50 % du tarif de base sur 70 % de leurs actes.
Issus de la loi de financement de la sécurité sociale 2012, ce sont les premiers textes à contraindre les complémentaires Santé à rembourser des dépassements, avec, pour objectif, de faire porter aux complémentaires une partie de ces dépassements qui pèsent sur les dépenses santé des usagers.