Les patients utilisent la téléconsultation en ligne de la même manière qu’ils se comportent lors d’une consultation médicale traditionnelle, révèle cette étude de l’Université de Warwick. Un constat un peu décevant, documenté dans le British Journal of General Practice, qui identifie plusieurs axes d’adaptation de ces plateformes en ligne aux besoins spécifiques des patients.
Ces chercheurs en santé primaire de la Warwick publient la première évaluation indépendante de l’une principales plateformes de consultation en ligne intégrées au National Health Service britannique (NHS).
On met plus souvent en avant, dans la qualité des soins, l’importance de la relation médecin – patient ou la coordination des équipes de soins ou la relation médecin-infirmier par exemple. Cet article de perspective, publié dans le JAMA fait valoir une autre relation clé, la confiance mutuelle des médecins, pour la sécurité et la qualité des soins. Le Dr Richard M.
Cette étude menée par une collaboration internationale d’experts rappelle qu’un protocole de retrait inapproprié, par le professionnel de santé, de l’équipement de protection individuelle (blouse, masque, gants), favorise la propagation de bactéries résistantes aux médicaments et est un facteur important de contamination des personnels de santé eux-mêmes. Un appel à mieux former les personnels de santé à ces protocoles de retrait.
Ces dernières années, aux Etats-Unis comme en Europe, le dossier de santé électronique ou Dossier Médical Patient (DMP) a été mis en œuvre dans les hôpitaux et de nombreuses structures de santé qui ont tous adopté une forme de technologie de gestion des données patients. Désormais, l’accent est mis sur la manière dont un DSE complet peut améliorer les résultats en termes de qualité et d’efficience des soins de santé.
Cette étude de l’Université de Houston qui examine l’intérêt et l’efficacité de la télésanté, télémédecine et téléconsultation, dans les soins primaires, du point de vue des patients. L’étude, présentée dans le Journal of the American Medical Informatics Association (JAMIA) montre que les utilisateurs actuels de télésanté souhaitent trouver un meilleur accès aux services de santé mais bénéficient finalement d’une moindre continuité de soins, en soins primaires.
Avec le vieillissement des populations, le développement de l’ambulatoire, des réseaux et maisons de santé…les professionnels des soins à domicile (SAD) doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux défis, en particulier, ceux associés aux schémas thérapeutiques complexes. Cette équipe de la New York University identifie les lacunes et les possibilités de coordination de la gestion des médicaments entre les différents professionnels de santé qui suivent le patient à domicile.
En dépit de la préférence du patient à être suivi par le même médecin généraliste et les nombreux avantages connus du médecin référent, la continuité des soins est en déclin en médecine générale (ici au Royaume-Uni). Les méthodes actuelles de mesure de la continuité des soins sont difficiles à appliquer en pratique générale courante. Cette équipe de l’Université d’Exeter (Angleterre) a développé une méthode permettant de mieux mesurer l’indice de continuité sur une base mensuelle, à partir de systèmes intégrant la liste des patients suivis par chaque généraliste.
Est-ce la conséquence positive des nouvelles structures de santé et des nouveaux modes d’organisation des soins ? Mais le bien-être des médecins s’améliore, même si le risque d’épuisement professionnel reste stable. C’est le constat de cette large étude de la Mayo Clinic, qui a interrogé près de 30.000 médecins. Un constat certes américain, mais qui, compte-tenu de la similarité des enjeux, marque une tendance probablement à venir dans l’ensemble des pays riches.
Cet article d’experts américains du Brigham and Women’s Hospital (Harvard- Boston, Massachusetts) réunit les preuves de la performance des maisons de santé et précise leurs besoins spécifiques en matière de dossiers de santé électroniques. Si, aux Etats-Unis, le relais des soins de santé sur les territoires passe depuis longtemps par ces nouvelles structures pluridisciplinaires de santé, leur réussite repose incontestablement, selon les auteurs, sur l’amélioration conjointe des systèmes d’information et les dossiers de santé électroniques.
Elles ont précédé nos Maisons de Santé pluridisciplinaires (MSP) et aux Etats-Unis, et on les appelle « les maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes). Un groupe de travail de médecins en soins primaires, le Patient-Centered Primary Care Collaborative (PCPCC) livre un premier bilan des effets plutôt positifs de ces structures. En particulier en termes « d’expérience et de satisfaction Patient ».