Cette équipe de l’Université de médecine de Caroline du Sud (MUSC) identifie avec une précision de 90% les patients atteints d’un cancer de la prostate socialement isolés en analysant les notes des médecins à l’aide du traitement automatique du langage naturel (TALN), un type d’intelligence artificielle. C’est la première initiative d’analyse et de détection des déterminants sociaux et des disparités en matière de santé.
Disposer d’un outil d’évaluation concis et global des soins primaires, fondé sur l’expérience de l’ensemble des acteurs, des patients comme des médecins et des caisses de remboursement de soins de santé, c’est le défi relevé par cette équipe de la Virginia Commonwealth University. Fruit d’une analyse qualitative des observations de centaines de patients et médecins sur les avantages attendus et les critères de qualité des soins, ce score, décrit dans les Annals of Family Medicine, basé finalement sur 11 items, fournit non seulement l’évaluation globale recherchée mais contribue à mieux comprendre et à mieux intégrer les mécanismes par lesquels les soins primaires peuvent impacter les résultats de santé pour les patients.
En « maison de retraite », mais pas seulement, le stress des soignants se développe avec le manque de temps, et la qualité des soins apportés aux patients âgés s’en ressent également. L’auteur de cette approche, un expert en planification fait remarquer que les ulcères de pression peuvent se développer chez des patients qui ne bougent pas souvent et qui restent au lit dans la même position.
Quelles sont les conditions de soins de qualité personnalisés pour le patient à domicile ? Un parcours de soins individualisé et une équipe pluridiscplinaire coordonnée. La coordination des soins infirmiers est ici confirmée comme la clé du succès des maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes, l’équivalent, aux Etats-Unis de nos maisons de santé pluridisciplinaires- MSP) et de la qualité des soins à domicile (SAD).
Les patients utilisent la téléconsultation en ligne de la même manière qu’ils se comportent lors d’une consultation médicale traditionnelle, révèle cette étude de l’Université de Warwick. Un constat un peu décevant, documenté dans le British Journal of General Practice, qui identifie plusieurs axes d’adaptation de ces plateformes en ligne aux besoins spécifiques des patients.
Ces chercheurs en santé primaire de la Warwick publient la première évaluation indépendante de l’une principales plateformes de consultation en ligne intégrées au National Health Service britannique (NHS).
On met plus souvent en avant, dans la qualité des soins, l’importance de la relation médecin – patient ou la coordination des équipes de soins ou la relation médecin-infirmier par exemple. Cet article de perspective, publié dans le JAMA fait valoir une autre relation clé, la confiance mutuelle des médecins, pour la sécurité et la qualité des soins. Le Dr Richard M.
Cette étude menée par une collaboration internationale d’experts rappelle qu’un protocole de retrait inapproprié, par le professionnel de santé, de l’équipement de protection individuelle (blouse, masque, gants), favorise la propagation de bactéries résistantes aux médicaments et est un facteur important de contamination des personnels de santé eux-mêmes. Un appel à mieux former les personnels de santé à ces protocoles de retrait.
Ces dernières années, aux Etats-Unis comme en Europe, le dossier de santé électronique ou Dossier Médical Patient (DMP) a été mis en œuvre dans les hôpitaux et de nombreuses structures de santé qui ont tous adopté une forme de technologie de gestion des données patients. Désormais, l’accent est mis sur la manière dont un DSE complet peut améliorer les résultats en termes de qualité et d’efficience des soins de santé.
Cette étude de l’Université de Houston qui examine l’intérêt et l’efficacité de la télésanté, télémédecine et téléconsultation, dans les soins primaires, du point de vue des patients. L’étude, présentée dans le Journal of the American Medical Informatics Association (JAMIA) montre que les utilisateurs actuels de télésanté souhaitent trouver un meilleur accès aux services de santé mais bénéficient finalement d’une moindre continuité de soins, en soins primaires.
Avec le vieillissement des populations, le développement de l’ambulatoire, des réseaux et maisons de santé…les professionnels des soins à domicile (SAD) doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux défis, en particulier, ceux associés aux schémas thérapeutiques complexes. Cette équipe de la New York University identifie les lacunes et les possibilités de coordination de la gestion des médicaments entre les différents professionnels de santé qui suivent le patient à domicile.