Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Les transitions dans les soins ou entre différents niveaux ou types de soins sont courantes dans le parcours des personnes âgées atteintes de maladies chroniques. Du domicile à l’institution (EHPAD) ou à la maison de soins infirmiers, voire de l’institution à l’hôpital et parfois aux services des Urgences, ces transitions constituent des étapes critiques au cours desquelles la continuité et la qualité des soins sont primordiales, pour le patient âgé bien sûr, mais également pour ses aidants naturels.
Cet article de réflexion ne répond pas mais s’interroge sur la place de la thérapie holistique ou la pratique d’une médecine « corps-esprit » par les cliniciens exerçant auprès de patients en fin de vie. « Les cliniciens pourraient assumer cette prise en charge « holistique » des patients atteints de maladies chroniques et en phase terminale, soutient cet expert du comportement, le Dr Thomas Egnew, du Service de Médecine de la Famille de l’University of Washington School of Medicine.
L’exercice des médecins devrait se recentrer sur les soins personnalisés et non sur des tâches transactionnelles, plaide cet article d’opinion, d’experts de l’Université de Californie Los Angeles (UCLA). Cette nouvelle vision ou évolution du rôle des médecins, présentée dans les Annals of Family Medicine, implique également des changements dans la formation médicale, le mode d’exercice et l’organisation de la prestation, les outils technologiques mis à disposition et dans la politique de santé, bien sûr.
Cette équipe de l’Université de l’Illinois à Chicago a étudié les informations déposées par le médecin et l’infirmière dans le dossier patient et analysé via un algorithme les différences de terminologie entre les personnels médicaux et paramédicaux. Cette étude, la toute première à comparer les concepts documentés par les médecins et les infirmier(e)s dans un même dossier patient révèle, pour la grande majorité d’entre eux, des types d’information, des points de vue et donc des centres d’intérêt et d’intervention complètement différents.
Comment réduire les transferts évitables des patients âgés, résidents en EHPAD ou en maisons de soins infirmiers vers l’hôpital ? Cette recherche du Regenstrief Institute (Indianapolis) rappelle que mieux traiter et « surveiller » les résidents permet d’éviter les hospitalisations; ce qui est à la fois meilleur pour la santé des résidents et pour l’économie et l’organisation du système de santé.
Les agents de santé communautaires n’ont pas reçu de formation clinique mais sont formés pour faire le lien entre les usagers « de la communauté » et les systèmes de santé. A l’heure de la pénurie de personnels médicaux et paramédicaux, de nombreuses études s’interrogent sur l’optimisation du rôle de ces professionnels. Cette recherche, menée dans un hôpital communautaire du Kentucky, suggère que le suivi des patients, post-chirurgie par un agent de santé communautaire pourrait réduire considérablement les taux de réadmission dans les hôpitaux.
Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) en France sont comme leur équivalent américain : « les maisons médicales centrées sur le patient » (patient-centered medical home, PCMH), un maillon essentiel du système de santé de demain. Ce principe de coopération entre professionnels de santé autour du patient est en effet particulièrement adapté au suivi du parcours de soins en particulier des patients âgés et atteints de maladies chroniques.
La luminothérapie est envisagée pour le traitement des troubles anxieux, des troubles du rythme circadien, ou encore pour le traitement des plaies. Cette étude du Rensselaer Polytechnic Institute (New York), présentée au Light+Human Health Symposium, suggère un rôle « moins spécialisé » de la lumière et l’éclairage pour améliorer les résultats de santé des patients. Ces travaux en collaboration avec l’Illumination Engineering Society (IES) suggèrent ainsi l’adoption de systèmes d’éclairage spécifiques pour les environnements de soins de santé.
Cette nouvelle revue de la littérature sur les soins palliatifs permet une mise à jour des compétences mais aussi une réponse mieux adaptée aux besoins en soins palliatifs des patients hospitalisés. Les chercheurs de la Loyola Medicine concentrent en effet leur analyse sur les techniques les plus susceptibles d’avoir un impact en pratique hospitalière. Neuf articles sont ainsi retenus et présentés dans le Journal of Hospital Medicine : ces articles apportent des conseils importants aux cliniciens qui prennent en charge des patients hospitalisés atteints de maladies graves, y compris dans la prise en charge des symptômes, la planification des soins, la gestion de la détresse morale et les conditions de fin de vie.