Alors que près de 2.700 programmes d'éducation thérapeutique (ETP) du patient sont déjà autorisés par les Agences Régionales de Santé (ARS), afin d’aider les coordonnateurs et les équipes à mener chaque année une auto-évaluation de leur programme et à l'améliorer, la Haute Autorité de Santé met aujourd’hui à leur disposition un guide méthodologique et fiches pratiques.
La loi HPST a permis de donner un cadre législatif à l'éducation thérapeutique du patient (ETP).
HÔPITAL: Pour garder vos infirmières, améliorez leurs conditions de travail!, concluait une étude menée il y a quelques mois par l’Université de Pennsylvanie auprès de 100.000 infirmières de 9 pays. Les résultats de cette nouvelle enquête menée par l’Ordre des Infirmiers auprès d’infirmières française ne surprendront donc pas. Inquiétude généralisée sur l’évolution des conditions de travail, crainte de ne plus être en mesure d’assurer la qualité et la sécurité des soins, les infirmières françaises rencontrent la même pénibilité et ressentent le même sentiment d’épuisement et tout particulièrement à l’hôpital.
Cette Journée du 18 avril 2012, qui s’inscrit dans les fondements de la loi du 4 mars 2002, «relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé», est l’occasion pour le Collectif Interassociatif sur la Santé (CISS) de rappeler la Charte européenne des droits des patients. Un texte qui, en plus de 14 droits essentiels, reconnaît aux usagers, des droits à la « citoyenneté active « ouvrant la possibilité de promouvoir et de vérifier le respect des droits des patients.
Les déserts médicaux existent dans tous les pays, pour preuve cette étude de la Mayo Clinic qui les confirme et suggère une association entre l'épuisement professionnel des médecins, et la réduction du nombre d'heures qu'ils consacrent à leur pratique clinique. Ces nouvelles données, publiées dans les Mayo Clinic Proceedings, appellent donc à briser ce cercle infernal entre le manque de satisfaction professionnelle des médecins, leur temps de pratique réduit et la difficulté croissante d’accès aux soins.
Plus de 50.000 décès en France. Plus de 250.000 aux Etats-Unis. Contre toute attente, le poids des erreurs médicales reste élevé sur la mortalité dans les pays riches. Cette étude de la Johns-Hopkins (Baltimore), le rappelle, en estimant les erreurs médicales comme troisième cause de décès aux États-Unis, après la maladie cardiaque et les cancers. Des résultats, présentés dans le British Medical Journal, qui révèlent le retard considérable dans la mise en œuvre d’une culture d’analyse du retour d’expérience, à la ville comme à l’hôpital, permettant de faire progresser la sécurité des soins.
Quand un patient dit « je ne me sens pas bien », il existe une base biologique à ses propos, même si les symptômes ne sont pas encore flagrants, écrivent ces chercheurs de la Rice University. Les médecins devraient prêter plus attention aux auto-évaluations des patients sur leur santé, car ces pressentiments ne sont pas toujours dénués d’intérêt : les patients peuvent souvent ressentir les problèmes de santé à venir, bien avant les premiers symptômes cliniques et cette étude en apporte les preuves.
La question ne date pas d’hier. Cependant, aujourd’hui, le burn out affecte plus d’un médecin sur 2 et sa prévalence est en hausse. Pourtant des stratégies de réduction de l’épuisement professionnel, pour le médecin hospitalier ou libéral existent et certaines sont efficaces. Cette très large méta-analyse de la Mayo Clinic, présentée dans le Lancet appelle d’abord à la sensibilisation de tous.
Les équipes de la Mayo Clinic nous livrent 2 études dans les Mayo Clinic Proceedings. Un état des lieux de la prévalence de l'épuisement professionnel des médecins et de son augmentation continue depuis plus d'une décennie. Ils proposent aussi, aux établissements et organisations de santé, 9 stratégies ou principes qui peuvent contribuer à inverser la tendance et limiter les risques pour les personnels comme pour les patients.
Les patients qui font confiance à leur médecin prennent (mieux) leur traitement conformément à sa prescription. Alors que la non-observance du traitement est un problème de Santé publique majeur, responsable non seulement de l’émergence des résistances aux médicaments mais aussi d’un accroissement des coûts de santé, cette étude de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) montre que la communication médecin-patient améliore l'observance du traitement et participe à l'état de santé du patient.
Alors que de nombreuses études font état des agressions et violences dont sont victimes les médecins et les personnels de santé, que l’Observatoire de la sécurité des médecins du CNOM montre, pour la France, un recul des violences mais une hausse des agressions verbales, cette grande enquête allemande, publiée dans la revue Ärzteblatt International, révèle une urgence particulière. Celle de mettre en place des protocoles de prévention ou de protection adaptés aux visites à domicile.