Un travail à horaires variables est plus rarement un choix qu’une nécessité économique. Cette grande enquête de Santé britannique, présentée par le National Health Service confirme que le travail posté, corrélé à des rythmes circadiens perturbés est associé à des taux plus élevés d'obésité et de problèmes de santé. Les principaux effets du travail posté : un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé et une incidence accrue des maladies chroniques, comme le diabète.
C’est le Syndicat National Des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes Réanimateurs Élargi (SNPHAR) qui informe qu’une partie des salaires de février des médecins de l’AP-HM, correspondant aux indemnités de sujétions pour participation à la permanence des soins, gardes et astreintes de nuit et de jours fériés, ne sera pas versée.
La nouvelle vient de tomber et elle a sidéré l'ensemble des médecins de l'AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille), écrit le SNPHAR dans son communiqué.
Les patients qui font confiance à leur médecin prennent (mieux) leur traitement conformément à sa prescription. Alors que la non-observance du traitement est un problème de Santé publique majeur, responsable non seulement de l’émergence des résistances aux médicaments mais aussi d’un accroissement des coûts de santé, cette étude de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) montre que la communication médecin-patient améliore l'observance du traitement et participe à l'état de santé du patient.
En cause l’insécurité de l’emploi bien sûr, mais également le manque d’information et le mode de management… Selon cette étude, le stress au travail aurait explosé de 40% et le taux d'absentéisme de 25%. C’est une étude irlandaise, mais nous aurons probablement des enseignements à en tirer. Les conclusions de cette large enquête, qui a porté sur des fonctionnaires, viennent d’être publiées dans la revue spécialisée en Santé au travail, Occupational Medicine.
Les équipes de la Mayo Clinic nous livrent 2 études dans les Mayo Clinic Proceedings. Un état des lieux de la prévalence de l'épuisement professionnel des médecins et de son augmentation continue depuis plus d'une décennie. Ils proposent aussi, aux établissements et organisations de santé, 9 stratégies ou principes qui peuvent contribuer à inverser la tendance et limiter les risques pour les personnels comme pour les patients.
La question ne date pas d’hier. Cependant, aujourd’hui, le burn out affecte plus d’un médecin sur 2 et sa prévalence est en hausse. Pourtant des stratégies de réduction de l’épuisement professionnel, pour le médecin hospitalier ou libéral existent et certaines sont efficaces. Cette très large méta-analyse de la Mayo Clinic, présentée dans le Lancet appelle d’abord à la sensibilisation de tous.
Quand un patient dit « je ne me sens pas bien », il existe une base biologique à ses propos, même si les symptômes ne sont pas encore flagrants, écrivent ces chercheurs de la Rice University. Les médecins devraient prêter plus attention aux auto-évaluations des patients sur leur santé, car ces pressentiments ne sont pas toujours dénués d’intérêt : les patients peuvent souvent ressentir les problèmes de santé à venir, bien avant les premiers symptômes cliniques et cette étude en apporte les preuves.
Plus de 50.000 décès en France. Plus de 250.000 aux Etats-Unis. Contre toute attente, le poids des erreurs médicales reste élevé sur la mortalité dans les pays riches. Cette étude de la Johns-Hopkins (Baltimore), le rappelle, en estimant les erreurs médicales comme troisième cause de décès aux États-Unis, après la maladie cardiaque et les cancers. Des résultats, présentés dans le British Medical Journal, qui révèlent le retard considérable dans la mise en œuvre d’une culture d’analyse du retour d’expérience, à la ville comme à l’hôpital, permettant de faire progresser la sécurité des soins.
Les déserts médicaux existent dans tous les pays, pour preuve cette étude de la Mayo Clinic qui les confirme et suggère une association entre l'épuisement professionnel des médecins, et la réduction du nombre d'heures qu'ils consacrent à leur pratique clinique. Ces nouvelles données, publiées dans les Mayo Clinic Proceedings, appellent donc à briser ce cercle infernal entre le manque de satisfaction professionnelle des médecins, leur temps de pratique réduit et la difficulté croissante d’accès aux soins.
Cette Journée du 18 avril 2012, qui s’inscrit dans les fondements de la loi du 4 mars 2002, «relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé», est l’occasion pour le Collectif Interassociatif sur la Santé (CISS) de rappeler la Charte européenne des droits des patients. Un texte qui, en plus de 14 droits essentiels, reconnaît aux usagers, des droits à la « citoyenneté active « ouvrant la possibilité de promouvoir et de vérifier le respect des droits des patients.