Le gouvernement vient de publier le 22 mars 2012, un décret modifiant l'option de coordination conventionnelle contraignant les complémentaires Santé à rembourser l’intégralité des compléments d'honoraires plafonnés des médecins spécialistes du secteur 2, la condition étant que ceux-ci limitent ces compléments à 50 % du tarif de base sur 70 % de leurs actes.
Issus de la loi de financement de la sécurité sociale 2012, ce sont les premiers textes à contraindre les complémentaires Santé à rembourser des dépassements, avec, pour objectif, de faire porter aux complémentaires une partie de ces dépassements qui pèsent sur les dépenses santé des usagers.
Des médecins qui pratiquent à l’hôpital jusqu’à 12 fois le tarif de l’Assurance maladie, c’est ce qu’avait dénoncé 60 millions de consommateurs. La fin du secteur privé, c'est ce que demandent aujourd’hui dans Libération près de 200 grands médecins hospitaliers. Un manifeste pour la fin des activités libérales dans les hôpitaux, des activités qui concerneraient 1.864 sur les 45.000 médecins hospitaliers.
Cette norme européenne, proposée par Afnor (groupe associatif-Loi de 1901), prévoit un ensemble d'exigences essentielles en chirurgie esthétique et des recommandations de bonnes pratiques. C’est une norme d’application volontaire qui propose aux professionnels des références communes sur lesquelles s’appuyer, s’ils y adhèrent, pour mettre en place une qualité de service cohérente et restaurer la confiance des patients. Afnor invite jusqu’au 26 mars professionnels et usagers à donner leur avis sur son site et prévoit une mise en place courant 2013.
La médicalisation et la qualité de prise en charge du patient doivent aussi valoir lors de la permanence des soins, en biologie médicale. Ces 2 principes fondamentaux sont aujourd’hui réaffirmés par 9 organisations de syndicats professionnels, représentant la très grande majorité des 11.000 biologistes médicaux en France, qui rappellent que seule leur expertise peut garantir la qualité du service au patient.
C’est le Syndicat National Des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes Réanimateurs Élargi (SNPHAR) qui informe qu’une partie des salaires de février des médecins de l’AP-HM, correspondant aux indemnités de sujétions pour participation à la permanence des soins, gardes et astreintes de nuit et de jours fériés, ne sera pas versée.
La nouvelle vient de tomber et elle a sidéré l'ensemble des médecins de l'AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille), écrit le SNPHAR dans son communiqué.
Les patients qui font confiance à leur médecin prennent (mieux) leur traitement conformément à sa prescription. Alors que la non-observance du traitement est un problème de Santé publique majeur, responsable non seulement de l’émergence des résistances aux médicaments mais aussi d’un accroissement des coûts de santé, cette étude de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) montre que la communication médecin-patient améliore l'observance du traitement et participe à l'état de santé du patient.
En cause l’insécurité de l’emploi bien sûr, mais également le manque d’information et le mode de management… Selon cette étude, le stress au travail aurait explosé de 40% et le taux d'absentéisme de 25%. C’est une étude irlandaise, mais nous aurons probablement des enseignements à en tirer. Les conclusions de cette large enquête, qui a porté sur des fonctionnaires, viennent d’être publiées dans la revue spécialisée en Santé au travail, Occupational Medicine.
Les équipes de la Mayo Clinic nous livrent 2 études dans les Mayo Clinic Proceedings. Un état des lieux de la prévalence de l'épuisement professionnel des médecins et de son augmentation continue depuis plus d'une décennie. Ils proposent aussi, aux établissements et organisations de santé, 9 stratégies ou principes qui peuvent contribuer à inverser la tendance et limiter les risques pour les personnels comme pour les patients.
Cette première image du fonctionnement des Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) nous apporte une première évaluation des enjeux poursuivis, pluridisciplinarité, coordination professionnelle, accessibilité et qualité des soins. Les conclusions de cette enquête, présentées dans la Revue de Santé Publique, confirment bien évidemment toute l’utilité des MSP en regard des déserts médicaux, l’appétence des professionnels de santé pour ce nouveau mode organisationnel, mais aussi toute la fragilité, encore, du modèle.
« C'est bon de vous voir », un exemple de témoignage de compassion qui pourrait être celui d’un oncologue à son patient, un exemple donné par ces chercheurs de l'Université de Rochester qui étudient ici le rôle de la compassion dans l’exercice médical. La compassion est-elle seulement souhaitable de la part du médecin ou du professionnel de santé ? Oui, répondent ces auteurs qui publient leurs conclusions dans la revue Health Expectations et commencent à construire ici une sorte de taxonomie des comportements de compassion dans la relation médecin-patient.