Cette équipe de cliniciens et d’épidémiologistes de l’Université de Toronto se penche sur l’impact de la pandémie et son lot d’urgences médicales, sur les modes de consultation médicale des patients : le nombre de visites aux Urgences s’est-il substitué à une partie des consultations en soins primaires, que ce soit au cabinet du généraliste ou par téléconsultation ? Ces nouvelles données publiées dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) confirment l’attachement de la plupart des patients à leur médecin traitant ainsi qu’une absence de substitution de la télémédecine aux visites aux Urgences.
Cette recherche menée à Université de Syracuse apporte un nouveau bilan des effets dramatiques de la pandémie sur les professionnels de santé de première ligne. Ce « bilan mental » met en lumière la prévalence très élevée du syndrome stress post-traumatique (SSPT), un effet jusque-là moins documenté que l’épuisement professionnel. Ce rapport, proposé dans le Journal of Psychiatric Research précise qu’au-delà du diagnostic formel de SSPT chez ces personnels de santé, la prévalence des problèmes de santé mentale sera lourde et durable pour la profession.
Tout professionnel exerçant en libéral doit obligatoirement passer par l’étape de la gestion administrative. Seulement, travailler en libéral demande une charge de travail bien souvent plus importante que pour d’autres types de professionnels. Dans ce cas, en tant que kiné libéral, comment faire pour améliorer sa gestion administrative ?
D’après une étude réalisée par l'Observatoire de la Démographie du Conseil National de l’ONMK, en 2020, 85,3 % des masseurs kinésithérapeutes exerçaient en libéral.
Cette étude « très sérieuse » de chercheurs de différentes universités britanniques souligne que les collations à base de boissons chaudes et de biscuits peuvent aussi offrir de grands bénéfices, en particulier pour la santé et le moral au travail. Si le grignotage est banni dans les modes de vie sains, ces collations ont le grand avantage de remonter le moral des personnels soignants.
Souscrire une mutuelle est aujourd'hui une des meilleures façons de prendre soin de sa santé tout en préservant son portefeuille. Il en est de même pour les hospitaliers de la fonction publique, qui sont autant susceptibles de tomber malade que tout un chacun. Quelle est alors la meilleure mutuelle pour le personnel hospitalier ?
En cas de maladie ou d'autres types d'aléas, une mutuelle santé vous permet de rembourser le reste à charge, c’est-à-dire, la partie de vos dépenses médicales non prises en charge par la Sécurité sociale.
Ce programme de soins de santé à distance développé au Brigham and Women's Hospital (BWH, Boston) aboutit à des résultats remarquables : il permet, tout en bénéficiant de la commodité et du plus faible coût des soins à domicile une réduction drastique de l'hypertension artérielle et du cholestérol. Ces résultats, publiés dans le JAMA Cardiology, sont la preuve qu’il existe bien des solutions et un accès aux soins primaires cardiovasculaires, pour les patients isolés, sans accès suffisant aux soins de santé.
De nombreuses études dénoncent l’épuisement professionnel des professionnels et des personnels de santé, en ville comme à l’hôpital. Cette stratégie, mise notamment en œuvre sur le lieu même d’exercice des auteurs, le système de santé Michigan Medicine, peut se résumer ainsi : « Choosing Wisely ». Il s’agit en effet, face aux tâches administratives de plus en plus lourdes complexes et chronophages de « choisir judicieusement » et de réduire les tâches inutiles ou dont l’efficience reste à démontrer.
C’est un nouveau signal d’alarme tiré, sur le risque de stress, de burn out et de dépression, notamment dans les emplois stressants, associé à un trop grand nombre d’heures travaillées. En d’autres termes, chez les médecins, le risque de dépression augmente proportionnellement avec les nombre d'heures travaillées, conclut cette étude de l’Université du Michigan, menée auprès de plus de 17.000 jeunes médecins, et publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
En cette ère de poursuite de pandémie, qui suit une période de forte tension hospitalière, des interventions urgentes sont nécessaires pour renforcer le bien-être des médecins, la sécurité des patients et l’efficience des systèmes de santé, conclut cette nouvelle revue de la littérature. Un nouveau signal d’alarme sur l'épuisement professionnel des médecins et professionnels cliniciens, car ce burn out est associé à un risque multiplié par 2 d’incidents impliquant la sécurité des patients.
Le COVID-19 a mis les médecins généralistes en grande difficulté dans le monde entier et ceux-ci sortent très affaiblis aussi de la pandémie avec des niveaux de qualité de vie et de bien-être très réduits, relève cette très large revue de la littérature menée par une équipe de l’Université d'York (UK). L’analyse, publiée dans le British Journal of General Practice dépeint ainsi des « GPs » déprimés, anxieux et, dans certains cas, épuisés.