Les bureaux open-space font des salariés moins efficaces, moins heureux, et plus susceptibles de tomber malades car exposés à plus de germes et plus stressés… C’est le Mail on line qui remet ainsi en question, sur le plan sanitaire comme sur celui de la productivité, l’intérêt global de cet aménagement du lieu de travail tant pour le travailleur que pour l’entreprise.
Basés sur le recensement de 798 fiches de déclaration d’incidents, ces résultats 2012 de l’Observatoire de la sécurité des médecins révèlent un léger recul du taux de victimisation avec, néanmoins un nombre de déclarations d’incidents bien supérieur à la moyenne nationale et, dans 3% des cas une arme à l’appui. Alors que le taux de dépôt de plaintes reste faible, seul un incident sur 3 donnant lieu à dépôt de plainte, l’Ordre appelle ses médecins, trop résignés, à déclarer systématiquement les violences dont ils sont victimes.
La rentabilité de la télésanté pour les patients atteints de maladies de longue durée reste encore à démontrer, selon cette étude britannique d’évaluation économique et pragmatique, publiée le 22 mars sur BMJ.com. Dans le cas des ALD, ajouter au traitement et aux soins standards un suivi par télésanté n’apporte pas de gain d’années de vie de qualité et reste à un coût bien au-delà du seuil de rentabilité fixé.
En Angleterre, c’est idem. Cette étude apporte en effet un éclairage britannique sur une tendance européenne, constatée également en France dans l’exercice médical, la préférence des jeunes médecins pour une proximité du domicile parental, pour se former puis pour s’installer. Une tendance plus forte chez les jeunes médecins que ceux des précédentes générations, mise en avant par cette étude publiée dans le Journal of the Royal Society of Medicine, qui montre, qu’au Royaume-Uni, il y aussi des déserts médicaux.
De nombreuses études portent sur le stress et le burn out et ses facteurs de risque. Mais peu développent l’épuisement professionnel chez les soignants. Cette nouvelle enquête, certes américaine, de la Loyola University, s’est concentrée sur les neurologues hospitaliers et montre combien cette spécialité, en contact avec des patients hospitalisés victimes de troubles neurologiques est elle-même impactée par le burn out.
Importante démotivation, perte d’espoir, sentiments négatifs pour 70% des professionnels et niveau de stress augmenté, ce sont les principales conclusions du sondage 2013 réalisé par le Syndicat national des professionnels infirmiers. Avec, toujours, le rejet des coopérations et transferts de compétences tels que prévus dans la Loi Hôpital.
Ce sondage mené par IPSOS par le SNPI sur ses adhérents a été mené en janvier 2013.
« Master! Victoire: La Profession satisfaite! », communique déjà la Fédération Nationale des Orthophonistes (FNO). La Ministre de la Santé, Marisol Touraine, et la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, ont finalement intégré dans le schéma Licence-Master-Doctorat (LMD) la formation des orthophonistes et celle, également des masseurs-kinésithérapeutes.
Engagée depuis 2007 et appliquée en 2010, « chez » les infirmiers et infirmières, la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat) avait permis aux infirmiers déjà en exercice de choisir entre cette revalorisation de statut et de salaire en échange d’un départ à la retraite repoussé à 60 ans ou de rester en catégorie B et pouvoir toujours partir à la retraite à 55 ans.
Réduire le nombre d’évènements indésirables liés aux soins est favorisé, aussi, par l’amélioration de la qualité des pratiques professionnelles. L’accréditation des médecins, qui fait partie de la démarche, passe par la déclaration annuelle des médecins, au sein de leur spécialité, des évènements porteurs de risques (EPR) et par leur participation à un programme de réduction des risques incluant la mise en œuvre de recommandations et des formations spécifiques.
Et si c’était à refaire ? 25% -toutes professions confondues- des médecins généralistes et spécialistes, dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, vétérinaires, radiologues, et biologistes, ne referaient pas le même métier. Face aux transformations du marché de la santé, 60% d’entre eux se sentent menacés. Ces résultats du Scan CMV Médiforce, l’Observatoire dédié aux professions libérales de santé, mettent en avant deux craintes, celle d’une nouvelle concurrence tous azimuts avec l’Internet et celle à très court terme d’un manque de trésorerie.
Le Professeur Didier Sicard remettait le 18 décembre dernier, au Président de la République, le rapport de la commission de réflexion sur la fin de vie qui lui avait été confiée en juillet dernier. C’était en effet, un engagement électoral du Président de la République, une proposition de loi « relative à l’assistance médicalisée pour mourir », d’ailleurs déjà sur le bureau du Sénat.