Lorsqu’un patient se présente aux Urgences avec un essoufflement et mentionne un antécédent d'insuffisance cardiaque congestive, la probabilité que le médecin urgentiste teste le patient pour une embolie pulmonaire est réduite d'un tiers- même si l’embolie pourrait être la cause de l'essoufflement. Cette étude menée par une équipe de cliniciens de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA) sensibilise ainsi les médecins urgentistes à ce biais d’ancrage fréquent qui consiste dans ce cas à négliger, parfois, la recherche de caillots sanguins dans les poumons.