Quelques études, mais peu encore, ont alerté sur la détresse émotionnelle qui touche les soignants en ce pic de la pandémie. Cette étude de chercheurs de l’Université de l’Utah voit déjà plus loin : au-delà de soutenir aussi la santé mentale des personnels de Santé, l’hôpital parviendra-t-il à garder ses ressources en soignants, une fois la crise passée. L’étude, publiée dans le JAMA Network Open révèle en effet -ici aux Etats-Unis- que les personnels de santé, en particulier ceux qui sont chargés de famille, souhaiteraient réduire leurs heures de travail voire quitter le système de santé à l’issue de l’épidémie de COVID.