Les patients qui font confiance à leur médecin prennent (mieux) leur traitement conformément à sa prescription. Alors que la non-observance du traitement est un problème de Santé publique majeur, responsable non seulement de l’émergence des résistances aux médicaments mais aussi d’un accroissement des coûts de santé, cette étude de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) montre que la communication médecin-patient améliore l'observance du traitement et participe à l'état de santé du patient.
Alors que de nombreuses études font état des agressions et violences dont sont victimes les médecins et les personnels de santé, que l’Observatoire de la sécurité des médecins du CNOM montre, pour la France, un recul des violences mais une hausse des agressions verbales, cette grande enquête allemande, publiée dans la revue Ärzteblatt International, révèle une urgence particulière. Celle de mettre en place des protocoles de prévention ou de protection adaptés aux visites à domicile.
L’autopsie médico-scientifique (distincte de l’autopsie médico-légale et du don d’organe ou de tissu à la science ou à visée thérapeutique) est en voie de disparition en France chez l’adulte et l’enfant. C’est le premier constat de cette enquête de l’Académie de médecine, qui a recensé, pendant 8 mois, en 2013, le nombre d'autopsies scientifiques menées en France. Le second est leur utilité incontestable mais oubliée et non reconnue, alors qu'elles révèlent un nombre non négligeable d’erreurs diagnostiques, parfois majeures et multiples, ayant échappé aux techniques d’investigation les plus modernes.
« C'est bon de vous voir », un exemple de témoignage de compassion qui pourrait être celui d’un oncologue à son patient, un exemple donné par ces chercheurs de l'Université de Rochester qui étudient ici le rôle de la compassion dans l’exercice médical. La compassion est-elle seulement souhaitable de la part du médecin ou du professionnel de santé ? Oui, répondent ces auteurs qui publient leurs conclusions dans la revue Health Expectations et commencent à construire ici une sorte de taxonomie des comportements de compassion dans la relation médecin-patient.
Cette première image du fonctionnement des Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) nous apporte une première évaluation des enjeux poursuivis, pluridisciplinarité, coordination professionnelle, accessibilité et qualité des soins. Les conclusions de cette enquête, présentées dans la Revue de Santé Publique, confirment bien évidemment toute l’utilité des MSP en regard des déserts médicaux, l’appétence des professionnels de santé pour ce nouveau mode organisationnel, mais aussi toute la fragilité, encore, du modèle.