Cette équipe de l’Ohio State University appelle à plus de conversation et à une meilleure documentation des souhaits des patients en fin de vie. L’étude, présentée dans l’American Journal of Hospice & Palliative Medicine engage donc à noter clairement ces informations dans le dossier de santé et à un stade précoce. Une mesure qui permettrait également de prévenir les hospitalisations non désirées et les interventions médicales inutiles.
La technologie de reconnaissance faciale trouve ici une application de choix, dans la surveillance des patients hospitalisés en unités de soins intensifs (USI). Cette étude présentée par une équipe de scientifiques japonais au Congrès Euroanaesthesia, qui combine la reconnaissance faciale et un système automatisé, décrit un dispositif innovant, capable de prédire, avec une précision satisfaisante, quand les patients en USI encourent un risque élevé, tel que le retrait accidentel de leur tube de respiration.
Cette équipe de l’Université de médecine de Caroline du Sud (MUSC) identifie avec une précision de 90% les patients atteints d’un cancer de la prostate socialement isolés en analysant les notes des médecins à l’aide du traitement automatique du langage naturel (TALN), un type d’intelligence artificielle. C’est la première initiative d’analyse et de détection des déterminants sociaux et des disparités en matière de santé.
Disposer d’un outil d’évaluation concis et global des soins primaires, fondé sur l’expérience de l’ensemble des acteurs, des patients comme des médecins et des caisses de remboursement de soins de santé, c’est le défi relevé par cette équipe de la Virginia Commonwealth University. Fruit d’une analyse qualitative des observations de centaines de patients et médecins sur les avantages attendus et les critères de qualité des soins, ce score, décrit dans les Annals of Family Medicine, basé finalement sur 11 items, fournit non seulement l’évaluation globale recherchée mais contribue à mieux comprendre et à mieux intégrer les mécanismes par lesquels les soins primaires peuvent impacter les résultats de santé pour les patients.
En « maison de retraite », mais pas seulement, le stress des soignants se développe avec le manque de temps, et la qualité des soins apportés aux patients âgés s’en ressent également. L’auteur de cette approche, un expert en planification fait remarquer que les ulcères de pression peuvent se développer chez des patients qui ne bougent pas souvent et qui restent au lit dans la même position.
Quelles sont les conditions de soins de qualité personnalisés pour le patient à domicile ? Un parcours de soins individualisé et une équipe pluridiscplinaire coordonnée. La coordination des soins infirmiers est ici confirmée comme la clé du succès des maisons de santé centrées sur le patient (PCMH pour patient-centered medical homes, l’équivalent, aux Etats-Unis de nos maisons de santé pluridisciplinaires- MSP) et de la qualité des soins à domicile (SAD).