A l’heure de l’épidémie croissante de dépendance et d’overdose aux opioïdes, cette étude délivre un message important aux médecins généralistes et aux professionnels de santé des centres de soins primaires ou des maisons de santé : l’importance clinique de la continuité de la relation médecin-patient dans la prescription d’opioïdes. Cette équipe de l’Université de l’Oregon montre en effet dans les Annals of Family Medicine, via l’analyse des données de près de 2 millions de patients, que les patients ayant bénéficié de la plus grande continuité de prescription d’opioïdes ont reçu moins de « prescriptions à risque » et connu moins d’hospitalisations liées aux opioïdes.
Les directives cliniques c’est bien, car « cela contribue à accroître lle bon usage des médicaments », mais leur impact sur les patients n’est pas toujours pris en compte, conclut cette étude de l’université de Kent (Canterbury, UK). L’étude révèle en effet, dans la revue Health and Social Care in the community, que les patients souhaitent plus d’informations sur leurs médicaments et veulent également avoir leur mot à dire sur les produits prescrits.
Dans un souci de transparence et de promotion de la communication avec les patients après une erreur médicale, de nombreux hôpitaux ont mis en œuvre une nouvelle approche appelée programme de communication et de résolution des problèmes. Cette étude d’une équipe du Brigham and Women’s Hospital (BWH), montre, dans la revue Health Affairs, que grâce à ces programmes, les hôpitaux communiquent ouvertement avec les patients après les événements indésirables, en recherchant des informations spécifiques, en fournissant des explications et, le cas échéant, en assumant la responsabilité de l’erreur.
Aux Etats-Unis, le coût total des réadmissions est estimé à plus de 25 milliards de dollars par an. Parvenir à réduire les taux de ré-hospitalisation est un défi prioritaire pour tous les systèmes de santé. En révélant que chaque jour passé à l’hôpital « fait grimper » le risque de réadmission de 2,9%, en particulier dans les zones rurales et en précisant les facteurs de risque de réadmission, cette étude menée dans la zone rurale des Appalaches va permettre de mieux prévenir le risque et de réduire les dépenses de santé considérables associées à ces hospitalisations répétées.